« Tarot et santé » de Florian Parisse

Il faut bien reconnaître que les publications sur le tarot ne manquent vraiment pas mais, bon… comment dire… il y a vraiment de tout et, parfois, mais juste parfois… n’importe quoi.

Lors de mes consultations, on me demande de temps en temps quelle est la méthode que je trouve la plus adaptée ou les ouvrages que je considère comme les plus intéressants et, si je reconnais bien volontiers que la méthode de Florian n’est pas la seule méthode digne d’intérêt, je la cite souvent aux personnes désirant étudier le tarot de Marseille.

Tout ça pour dire que le cinquième ouvrage de Florian Parisse, « Tarot et santé », va vite devenir aussi incontournable que les autres. En effet, la santé est abordée sous un angle différend et particulièrement fouillé.

A posséder pour les amoureux du tarot de Marseille.

Autour du tarot...

Histoire du tarot (LE livre…)

Voici LE livre que j’attendais depuis longtemps sur l’histoire du tarot de Marseille.

Isabelle NADOLNY a fait un travail remarquable de recherche et d’analyse.

Bien sur, cela va faire un choc pour ceux qui pensent que le tarot vient d’un lointain continent englouti ou sort de la roulotte des cartomanciennes mais, pour les amoureux d’histoire et d’authenticité, c’est une excellente nouvelle.

A savoir également qu’Isabelle organise des ateliers en lien avec l’histoire du tarot qui méritent vraiment le déplacement. 

Autour du tarot...

Un texte de Maud Kristen que je trouve vraiment bien écrit

Un texte de Maud Kristen que je trouve vraiment bien écrit…

Et si 2018 devenait la plus belle année de notre vie ?…

Au delà des voeux de minuit
Si vous voulez marcher
Jusqu’à trouver votre île

Le bon chemin ne sera jamais
Le premier
Ni le plus facile

Car Il faudra d’abord
Vaincre
Ce qui enchaîne vers le bas

Rompre les liens d’amour cannibales
Décrocher des rancunes vampires

Répudier en nous l’enfant tyran
Qui voudrait dominer le monde
Avec son sceptre de carton

Il nous faudra ensuite
Chasser de la maison
L’ expert en compromission
Qui s’est présenté comme la raison
Le jour où il a volé notre âme

Le chemin qui mène à l’île
N’attend pas que nous soyons plus grand
Mais plus juste
Ne nous veut pas plus fort
Mais plus vivant
Ne nous offre pas d’être plus aimé
Mais plus compatissant.
Il ne nous désire pas plus visible
Mais plus conscient

En communion joyeuse avec tous les règnes
En pleine empathie
Devenir le tout
Ancrés en nous-même
Scintillants comme l’ Etoile
Déployés et toujours reliés
Boucliers à l’obscurité…

Bonne année 2018.

Maud Kristen.

Autour du tarot...

Quand le tarot donne une leçon

Alors que je relisais certains de mes bouquins préférés sur le tarot de Marseille, j’ai apprécié (une fois de plus) une petite phrase de Marcel PICARD extraite de son livre “TAROTS, pratiques et interprétations” qui m’a donné envie de vous en faire profiter.

“L’Esprit du Tarot, drapé dans le grand manteau de l’ignorance, nous interroge :
Que savez-vous de moi ?
Rien est la réponse le jour de sa rencontre.
Rien est toujours la réponse après vingt ans de recherches quotidiennes.“

J’aime beaucoup ce passage qui résume bien les choses pour moi et, j’en suis sur, pour beaucoup d’autres.

Le tarot de Marseille apprend l’humilité et, dans un monde qui en manque cruellement, je trouve que c’est une bonne chose.

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Quelques notions de C.G Jung

Bien que je ne sois pas psychothérapeute, j’ai toujours été très attiré par les écrits de C.G Jung (ce qui est aussi valable pour Abraham Maslow) et, au fil des années, j’ai lu un certain nombre de ses ouvrages.

Ceci étant dit, je dois reconnaître qu’il n’est pas toujours facile de faire comprendre, avec un minimum de simplicité et de clarté, les concepts qu’il a développé dans ses recherches.

Par conséquent, voici quelques lignes rédigées par Isabelle Taubes, journaliste à « Psychologies magazine » qui me semblent pertinentes et présenter une (toute) petite partie de sa vision de manière efficace.

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Comment Jung devint Jung

En 1900, le jeune psychiatre Carl Gustav Jung (26 juillet 1875 – 6 juin 1961) entre au Bürgholzli, hôpital psychiatrique de Zurich, en Suisse. Six ans plus tard, il se passionne pour les idées de Freud, avec qui il entretiendra une correspondance comptant trois cent quatre-vingts lettres. Jung s’efforce de vérifier les intuitions théoriques du maître, en qui il voit un père – dix-neuf ans les séparent. En 1908, Freud propose de faire de Jung son héritier, son « dauphin ». L’idylle se termine en 1911, car Jung s’éloigne de son interprétation des rêves (le rêve comme réalisation d’un désir sexuel inconscient) pour se plonger dans les mythes, l’histoire des civilisations, la spiritualité.

Pour lui, la sexualité n’est pas le moteur de la vie psychique. En 1914, c’est la brouille définitive, Jung quittera la présidence de l’Association psychanalytique internationale, où Freud l’avait installé. Il deviendra l’inventeur de la « psychologie analytique ». Toutefois, la psychanalyse freudienne lui doit son principe de base : l’idée que tout psychanalyste doit en passer par une longue analyse personnelle pour pouvoir exercer.

Contrairement à Freud, Jung affirme que nous possédons deux inconscients : l’un individuel, où parlent nos névroses et conflits personnels ; et l’autre collectif, qui nous raconte une histoire universelle, peuplée de héros (Œdipe, Icare ou… la Belle au bois dormant) et de symboles communs à toute l’humanité. Dans une optique jungienne, en rêvant d’une pomme, je me retrouve aux côtés d’Adam et Ève, je revis symboliquement le mythe fondateur du paradis terrestre.

Transmis de génération en génération, réalité psychique mais aussi biologique, cellulaire, l’inconscient collectif est le dépositaire de toutes les réactions typiques de l’espèce humaine : la peur, l’intuition d’un danger, l’amour, l’angoisse de la mort. Nous sommes là dans un univers bien différent de la vie intérieure selon Freud, avec ses obsessions érotiques, scatologiques, inavouables. « Il est plus agréable et valorisant de se voir plongé dans un inconscient peuplé de divinités que dans l’univers de fantasmes sexuels jaillis du cerveau reptilien », remarque Jean-Jacques Antier, auteur d’une excellente biographie de Jung. En tout cas, en ces temps de désenchantement, cela fait du bien.

De l’ego au grand soi

Selon Jung, le but d’une vie est de passer de l’ego, notre petite personne, au grand soi grâce au « processus d’individuation ». Il s’agit d’un cheminement intérieur par lequel nous allons tenter de devenir le plus conscient possible, afin de nous « autoengendrer » en tant qu’individu particulier, homme parmi les hommes, mais unique. Une seconde naissance, en quelque sorte.

Pour Jung, l’enjeu est d’importance. Car «devenir conscient de son soi, c’est permettre à l’univers de devenir conscient de lui-même». «En général, l’individuation devient possible après la crise de la cinquantaine, dans la deuxième moitié de la vie, la première étant accaparé par l’ego suractif.» Pour y parvenir, nous devons nous confronter avec notre ombre (cette part dont nous avons honte), avec notre persona (notre image sociale), avec notre anima et notre animus. Nous devons cesser de nous mentir et de rejeter ce qui nous dérange en nous.

Nous ne réussirons jamais totalement, bien sûr, l’essentiel est d’essayer.

Plus qu’un grand ménage, c’est un effort d’intégration et d’assimilation des différents aspects de notre personnalité que nous devons entreprendre. Mais, prévient Jung, nous ne sommes pas des anges : «Une vie sous le signe de l’harmonie totale», sans aspérités, serait «très ennuyeuse et déprimante». Pire, «inhumaine».

Ce trajet initiatique peut passer par un travail sur soi, l’analyse des rêves, la méditation, la prière, la contemplation, l’écriture… Cette démarche est mystique, idéaliste, naïve même, mais la rationalité pure et dure rend-elle plus heureux ? Fournit-elle des réponses à nos questions existentielles : comment être plus heureux, surmonter la souffrance, aimer, être aimé, faire face à la maladie, le deuil, la mort ?

En 1946, à un vieil ami qui lui demandait quelle attitude adopter pour achever son existence dignement, Jung répondit : «Vivre sa vie.»

Vivre, c’est tout.

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Voilà, cet aspect de la doctrine de Jung me semble coller parfaitement au travail que doit entreprendre un tarologue souhaitant avancer sur son chemin d’évolution personnel.

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Une bien mauvaise nouvelle

Je viens d’apprendre (jeudi 03 novembre 2016) le décès de Claude DARCHE (le 12 juin 2016), une grande dame du tarot de Marseille que j’avais contactée, il y a quelques années, afin de suivre certains de ses cours.

Cela ne s’est pas fait mais j’avais gardé dans un coin de ma tête cette idée.

Malheureusement, cela ne se fera jamais…

Elle avait écrit pas mal d’ouvrages sur la tarologie, l’intuition et les domaines qui s’en approchent et, même si mon chemin de tarologue était très différend du sien, j’avais apprécié son travail et sa passion lors de nos échanges de mails.

Femme d’une grande culture au chemin de vie atypique, elle avait su trouver sa voie dans le chaos de notre monde.

Reposez en paix et, comme le Mat, poursuivez votre chemin vers, j’en suis certain, plus de lumière et de sérénité.

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Oracle de la Triade

Afin de répondre à une question récurrente qui est :

“Utilisez-vous d’autres jeux que le tarot de Marseille (ou les tarots en règle générale) ?”

La réponse est oui. Il m’arrive d’utiliser un oracle que j’aime beaucoup, à savoir l’oracle de la Triade.

Il s’agit d’un oracle d’une richesse symbolique extraordinaire qui réserve de nombreuses surprises lors de son utilisation.

J’ai longtemps cherché un oracle en accord avec ma perception des choses et si je reconnais volontiers des qualités à tous les oracles, celui-ci est le seul qui m’interpelle sérieusement.

Son créateur Dominike DUPLAA a effectué un travail historique d’une grande qualité qui apporte à ce jeu une dimension que je n’ai retrouvé chez aucun autre.

C’est vrai qu’il a parfois la réputation d’être un peu dur, ce qui (à mon sens) n’est pas faux, mais le travail de recherche et la puissance de l’outil mérite vraiment le détour.

Bon… ceci dit, je dois aussi reconnaître que j’ai du mal à laisser mon tarot de coté bien longtemps.

Autour du tarot...

A méditer…

On a demandé au dalaï-lama :

« Qu’est ce qui vous surprend le plus dans l’humanité ? »

Il a répondu :
« Les hommes…..parce qu’ils perdent la santé pour accumuler l’argent, ensuite ils perdent l’argent pour retrouver la santé. »

« Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu’ils finissent par non-vivre ni le présent ni le futur. »

« Il vivent comme s’ils n’allaient jamais mourir…..et meurent comme s’ils n’avaient jamais vécu… »

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Toujours le dalaï-lama :

« Si vous avez l’impression que vous êtes trop petit pour changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique. Vous verrez lequel des deux empêche l’autre de dormir. »

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Encore le dalaï-lama :

« Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »

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« La vie est un écho : ce que tu envoies, te revient; ce que tu sèmes, tu le récoltes; ce que tu donnes, tu l’obtiens; et ce que tu vois dans les autres existe en toi. »

Zig Ziglar (spécialiste du développement personnel aujourd’hui décédé)

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« Ne laissez pas le comportement des autres détruire votre paix intérieure »

Dalaï Lama

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« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. » 

Albert Einstein

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« L’avenir nous tourmente, le passé nous retient, c’est pour ça que le présent nous échappe. »

Gustave Flaubert

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« Sème un acte, tu récolteras une habitude ; sème une habitude, tu récolteras un caractère ; sème un caractère, tu récolteras une destinée. »

Dalaï Lama

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« Quand je vois tous ces gens qui se promènent ou mangent en téléphonant, tout en gardant un œil sur la Bourse, ça me paraît l’image même de la barbarie. »

Fabrice Luchini

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Autour du tarot...

Quels tarots j’utilise ?

Comme la question m’est souvent posée, voici les tarots que j’utilise au quotidien et qui me conviennent parfaitement.

“Le Véritable Tarot de Marseille” de Kris Hadar.

J’apprécie autant les ouvrages que le tarot de ce grand tarologue et je me sers de son jeu tous les jours.

C’est incontestablement mon préféré pour ma pratique quotidienne.

J’aime aussi énormément le dos des cartes avec une bordure blanche facilitant la sélection des lames par le consultant. Je pourrais aussi ajouter que la qualité des cartes est excellente et qu’elles tiennent parfaitement dans le temps (car, aujourd’hui, les cartes sont souvent de plus en plus fines afin de faire un maximum d’économies).

oswald_wirth_tarotLe tarot d’Oswald Wirth, occultiste célèbre qui nous a laissé un outil d’une grande richesse symbolique (ainsi qu’un ouvrage passionnant que chaque tarologue devrait lire).

Bon, ceci dit… je dois m’en acheter un nouvel exemplaire car je l’ai donné à ma fille qui l’adore également.

Pour être complet, je dois aussi dire que j’utilise d’autres jeux traditionnels restaurés par des spécialistes de talent (Par exemple : Tarot Artisanal d’Igor Barzilai) mais je les apprécie surtout en tant que « pièces historiques » et plutôt orientés vers ma recherche tarologique.

Petite précision :

J’aborde le tarot de Marseille sous des angles différends. Par exemple, un aspect « tarologie » (philosophique, historique, spirituel, ésotérique) et un aspect plus pratique et « taromancie » (projection et lecture du passé-présent-futur, psychologique).

Question suivante :

Dans quoi je range mes tarots ?

La réponse est simple, pour les tarots que j’utilise quotidiennement, je fais faire par un artisan local une pochette en cuir pour chacun d’entre eux.

C’est pratique pour le transport, cela protège parfaitement mes jeux et c’est plutôt sympa sur un plan esthétique (même si, de manière générale, je ne suis pas un « fan » des produits en cuir pour des raisons éthiques que j’aborderai peut-être un jour).

Autour du tarot...