Philippe DEMARYS

Savoir dire merci…

Lorsque je regarde en arrière et que j’analyse le chemin que j’ai suivi, depuis mon arrivée sur cette planète aussi passionnante qu’affligeante, je m’aperçois qu’il y a eu quelques personnes qui ont vraiment compté pour moi.

Des personnes qui n’ont fait que passer, d’autres qui sont restées, mais toutes ont eu une importance particulière.

Des personnes que l’on n’oublie pas, comme, par exemple, une institutrice dans les années soixante-dix qui a su déceler, chez un gamin pas forcément très bien parti dans la vie, des qualités qu’il était loin de percevoir lui-même.

Il y en a eu quelques autres au fil des décennies, qui ont toutes eu pour effet de me permettre de faire une sorte de « bon en avant » personnel d’une importance cruciale.

Je ne vais pas les citer car, si certaines ont rejoint les étoiles depuis longtemps, d’autres sont encore de ce monde mais je sais qu’elles ne sont absolument pas à la recherche d’une lumière que, pourtant, elles mériteraient mille fois.

Cela étant dit, je vais quand même faire une exception concernant le monde du Tarot de Marseille et évoquer une personne que je souhaite tout particulièrement remercier.

En effet, j’ai d’abord fait la connaissance de Florian Parisse par l’intermédiaire de ses ouvrages qui m’ont passionné puis je l’ai contacté via les outils de communication actuels et, pour finir, je suis devenu son élève et ami.

Son parcours personnel, ses capacités de voyance impressionnantes, sa pédagogie, sa philosophie de vie et, surtout, sa gentillesse comme son empathie m’ont permis de finaliser mon chemin et de prendre conscience de mes propres qualités.

Autour du tarot...

Formation Metz (Session 2024-2025)

NOUVELLE SESSION (OCTOBRE 2024)

INSCRIPTION : Association Ressource Metz (03.87.52.45.72)

Nouvelle session de formation au « Tarot de Marseille divinatoire » organisée par l’Association Ressource de Metz à partir d’octobre 2024 aux dates suivantes (et de 14h00 à 18h00).

Samedi 05/10/24 - Samedi 16/11/24 - Samedi 14/12/24 - Samedi 18/01/25 - Samedi 01/02/25 - Samedi 01/03/25 - Samedi 26/04/25 - Samedi 17/05/25 - Samedi 14/06/25

L’Association Ressource de Metz est une association précieuse pour tous les passionnés du secteur messin. En effet, depuis 2006, elle propose des conférences et des ateliers collectifs de professionnels sur les thèmes du bien-être, de la spiritualité, de l’ésotérisme et, de manière plus générale, en lien avec l’épanouissement holistique de l’Homme et du développement de ses potentiels.

Concernant le contenu de cette formation, elle est constituée de neuf ateliers de 4 heures chacun et représente un solide socle de connaissances. Ce premier niveau de formation pourra être renforcé par des cours de perfectionnement pour les participants en éprouvant le besoin ou désirant s’orienter vers une pratique plus intensive ou professionnelle.

On n’apprend le tarot qu’une seule fois dans sa vie, autant essayer de mettre toutes les chances de son coté.

A l’issue de ces ateliers, vous serez autonome et en mesure d’analyser vos propres tirages. Vous aurez intégré les mécanismes de fonctionnement du tarot et serez à même de poursuivre votre évolution de manière totalement libre et en toute confiance.

Au niveau du programme d’apprentissage, nous aborderons le tarot de manière globale et complète, en commençant par la technique de base de cet incroyable outil de psychologie appliquée et de projection qu’est le tarot de Marseille.

1. Projectif (car, oui, le tarot permet de le faire),
2. Psychologique (car, oui, le tarot permet de voir clair et de démêler les blocages de l’esprit),
3. Historique (car, oui, le tarot motive à ouvrir les livres d’histoire),
4. Symbolique (car, oui, le tarot est symbole),
5. Philosophique (car, oui, le tarot parle aussi de bien d’autres choses et apporte des réponses profondes à des questions profondes)

mais, surtout, nous utiliserons très rapidement notre tarot de manière concrète (dès le premier atelier).

  • Lieu : Espace Pilâtre de Rozier – 2 rue Georges Ducrocq , 57070 Metz
  • Inscription : 03.87.52.45.72
  • Tarif : 50€ par atelier
  • Matériel : Prévoir un jeu de tarot de Marseille et de quoi prendre des notes

Afin d’en savoir un peu plus sur la méthode que j’enseigne ainsi que sur le contenu des cours, vous pouvez me contacter :

  • Par téléphone au 07.69.64.81.73
  • Par mail (philippe.demarys@gmail.com)

… et pour ceux qui veulent tout savoir sans attendre sur ma « technique tarologique », voici la réponse :

Tarot : avec ou sans les lames mineurs ?

car il y a autant de façons d’aborder le tarot de Marseille qu’il y a de tarologues (et c’est très bien comme ça).

Autour du tarot...

Tarot : avec ou sans les lames mineurs ?

Je suis toujours curieux de découvrir les visions des uns et des autres sur le tarot de Marseille, les sciences hermétiques ou l’ésotérisme en général.

Aujourd’hui, il est très facile d’échanger des informations avec pas mal de monde, autant lors de rencontres dans la « vraie vie » lors de stages, ateliers, conférences que via des blogs, des sites, des forums spécialisés, Facebook, YouTube ou autres supports. 

Cela étant dit, je reste en général en retrait et, en dehors de mes ateliers de formation, je ne cherche pas à prendre part aux débats ou à présenter ma vision des choses mais comme certaines questions reviennent régulièrement, je ferai une exception pour aujourd’hui.

En effet, il y a autant d’approches de ces disciplines qu’il y a de pratiquants et je crois qu’il n’est pas bon de laisser toute la place à certaines conceptions qui peuvent donner l’impression de détenir la « vérité » (considérant que la vérité est ailleurs, c’est fort… X-Files : Aux frontières du réel).

Tarot : avec ou sans les lames mineurs ?

Cela fait un certain nombre de fois que l’on me demande, lors de mes ateliers notamment, pourquoi je n’utilise que les lames majeures du tarot de Marseille dans mes consultations.

Je crois qu’il est temps d’apporter quelques éclaircissements sur mon approche dans ce domaine et quoi de mieux que cet article pour le faire ?

Avant d’aller plus loin, quelques remarques en préambule.

Pour dire la vérité, lors d'une consultation, j'utilise tout un ensemble d'outils comme : la numérologie, l'astrologie, un indispensable sens de la psychologie, quelques autres techniques ésotériques qui ne regardent que moi et.... les 22 lames du tarot de Marseille qui est mon support de prédilection, mon guide, mon maître, mon ami.

Deuxième remarque: les lames majeures du tarot de Marseille n'ont absolument pas besoin d'outils complémentaires pour "fonctionner" mais pourquoi se priver de techniques efficaces et qui font partie de ma "boite à outils" personnelle ?

Troisième point : depuis quelques décennies que j'évolue dans les domaines de l'ésotérisme et de la spiritualité, j'ai souvent été très surpris par l'esprit dogmatique que l'on pouvait y trouver (cela devrait être tout le contraire).

Bien sûr, ce n’est pas toujours le cas (heureusement) mais il y a un nombre impressionnant de praticiens dans les différents domaines cités plus haut qui donnent l’impression d’avoir « tout compris » et rejettent (parfois de manière violente) les approches différentes.

Quelle chance ont-ils d’avoir vu la lumière et de connaître la vérité…. personnellement, j’en suis encore à : « Je sais que je ne sais rien » (Socrate) ou, pas mal non plus, « Maintenant je sais, je sais qu’on ne sait jamais » (Jean Gabin).

En ce qui me concerne, je crois que chaque méthode est intéressante, que toutes les sensibilités ont leur place dans la pratique du tarot, que personne n’a complètement raison et, par conséquent, personne n’a vraiment tort.

Pour moi, les praticiens qui rejettent une méthode différente de la leur, qui rejettent l’aspect projectif (ou divinatoire) du tarot ou, au contraire, les capacités psychologiques de cet incroyable outil, ont loupé un virage.

Mon cheminement tarologique

Quelques mots concernant mon évolution personnelle dans ce domaine car je crois que cela a de l’importance pour aborder le sujet d’aujourd’hui.

J’ai étudié et pratiqué le tarot avec les 78 lames à l’endroit comme à l’envers durant plusieurs années. J’ai suivi les cours d’une tarologue de renom qui utilisait et enseignait cette façon de faire.

Cela fonctionnait et c’était efficace…. mais je sentais que ce n’était pas pour moi.

Tout d’abord, sur un plan pratique, manipuler 78 cartes n’est pas facile et demande pas mal d’espace et une dextérité de prestidigitateur. 

Comme il m’arrivait (souvent) de tirer les cartes sur un coin de table dans un café ou ailleurs, ce n’était pas simple (juste en passant, effectuer des tirages « éclairs » dans des cafés ou autres, c’est parfait pour faire ses armes en tant que tarologue amateur).

Cet aspect très terre-à-terre n’est pas l’aspect central de mon changement mais c’est à noter malgré tout et je tenais à en parler.

L’étape suivante a été la découverte des ouvrages d’un tarologue de grand talent, de nationalité canadienne (franco-cannadienne pour être juste), à savoir Kris Hadar. Ce dernier utilise le tarot avec uniquement les lames majeures à l’endroit comme à l’envers et sa méthode est particulièrement bien construite (cela ne veut pas dire qu’il rejette les lames mineures, ce qu’il précise dans un de ses ouvrages, mais sa méthode professionnelle repose sur l’usage unique des lames majeures).

J’ai travaillé sa méthode avec un grand sérieux, beaucoup d’investissement personnel et durant un bon moment. J’ai aussi échangé avec certains de ses élèves concernant leur approche du tarot et de la numérologie à 22 nombres (via le net… c’est loin le Québec) et cela m’a beaucoup apporté.

Bien évidemment, j’ai effectué un (très) grand nombre de tirages pour m’imprégner de sa pratique autrement que sur un plan intellectuel car, en dessous de ce niveau d’investissement personnel, il n’est pas possible d’avoir une vision concrète de la méthode étudiée (je renvoie les tarologues passionnés à ses ouvrages qui méritent vraiment d’être lus)… mais je sentais que quelque chose me dérangeait.

Par conséquent, il me fallait reprendre mon bâton de pèlerin comme le Mat me le suggérait…

J’en suis venu à chercher des professionnels reconnus et de talent utilisant uniquement les lames majeures à l’endroit. En effet, comme vous l’avez certainement compris, je ne me suis jamais vraiment fait à l’emploi des lames endroit-envers, même avec les lames majeures uniquement.

Pour moi, le tarot est un livre d’images qui parle à l’inconscient (mais pas seulement) et je ne me vois pas lire les classiques de la bande dessinée à l’envers.

De ce fait, j’ai suivi des cours sur Paris durant plusieurs années qui m’ont vraiment permis de découvrir, comprendre et tester cette vision des choses et j’ai compris que cette approche était redoutable sur bien des points et me convenait parfaitement.

Pour terminer, je suis devenu l’élève et l’ami de Florian Parisse, voyant et tarologue parisien que je ne présente plus mais que je considère comme un très grand du tarot.(https://florianparisse.com/accueil/)

Avec son soutien et l’étude des techniques qu’il utilise, qu’il a testées durant plusieurs décennies et plusieurs milliers de tirages et de consultations, il m’a été possible de finaliser mon parcours. Aujourd’hui, j’utilise principalement sa méthode même si, bien évidemment, j’y apporte ma vision et mon expérience personnelle (considérant que nos approches dans quelques domaines que ce soit évoluent au gré de nos savoirs, c’était inévitable et certainement souhaitable).

Voilà pour le parcours, je ne sais pas si c’était indispensable d’en parler mais je voulais faire comprendre que l’évolution ne s’est pas faite en quelques mois mais qu’il s’agit d’un cheminement et d’un travail intérieur de longue haleine.

D’ailleurs, si je devais faire une rapide synthèse des différentes méthodes de lecture projective (ou divinatoire) du tarot, voici ce que je dirais.

1/ lames endroit-envers : les lames à l’endroit sont à prendre sous un aspect positif et les lames à l’envers, fort logiquement, sous un aspect négatif (ou comme un manque, un élément extérieur contraignant, etc...).

2/ lames uniquement à l’endroit : le positionnement des lames est à prendre en considération afin d’apporter un éclairage positif ou négatif. Par convention et méthode de lecture, j’attribue à telle position dans mon jeu une orientation négative ou positive (même si aucune lame n’est foncièrement positive ou négative… ce serait trop simple, mais ne nous égarons pas).

3/ lames endroit-envers avec calcul des lames occultes (méthode Kris Hadar) ou lames endroit uniquement avec calcul des lames occultes (méthode Bruno de Nys par exemple). Il s'agit d'effectuer des calculs qui permettent de voir apparaître des répétitions de lames qui donnent souvent (toujours) des informations précieuses sur le consultant (sa psychologie) ou sur le déroulement des événements à venir.

Au passage, il y a de nombreux professionnels qui utilisent cette méthode… mais qui se gardent bien d’en parler.


4/ lames endroit uniquement avec, et en plus des points précédents (c’est à dire le positionnement des lames et le calcul des lames occultes), un travail approfondi au niveau de la lecture des binômes ou des trinômes (méthode Florian Parisse).

Précisions également concernant les remarques qui disent : « oui, mais ces méthodes sont trop cérébrales et ne permettent pas aux facultés intuitives (ou de voyance) de s’exprimer ».

J’ai l’habitude d’y répondre que, dans un premier temps, et pour un débutant, nous avons 80 % de technique et 20 % d’intuition puis, avec le temps, c’est le contraire, 20 % de technique et 80 % d’intuition (ou de facultés de voyance).

L’avantage est que, les « jours sans », vous aurez toujours une technique sûre et fiable vous permettant de faire des consultations de qualité pour le consultant (qui n’a pas à supporter les jours où les facultés intuitives sont moins aiguisées).

Il y aurait de quoi développer mais ces quelques explications sommaires permettent déjà de voir que la méthode utilisée a une importance capitale, qu’il est incontournable de ne pas faire l’impasse sur une réflexion de fond et que le nombre de cartes utilisées n’est pas le saint Graal de la bonne méthode.

Par conséquent, non, il n’est pas indispensable d’utiliser les arcanes mineures pour réaliser des consultations autant amateures que professionnelles. Les lames majeures et les aspects techniques, psychologiques, projectifs qu’elles contiennent permettent de répondre à toutes les questions que l’on peut poser à un tarologue-taromancien.

Encore une fois, cela ne veut pas dire que les lames mineures ne sont pas intéressantes mais affirmer qu’un tarologue qui ne les utilise pas ne peut pas faire de consultations de qualité ou devenir professionnel, cela en est presque ridicule.

D’ailleurs, il est toujours bon d’élargir ses connaissances et, comme le disait un poète bien connu (Virgil, pour ne pas le nommer) « on se lasse de tout, sauf d’apprendre ». Par conséquent, étudier les lames mineures est une bonne chose pour un tarologue mais ne pas les utiliser n’est en aucun cas rédhibitoire.

Qu’est-ce qu’un tarologue ?

J’en profite pour rappeler la différence entre les différents termes souvent utilisés par les spécialistes et amoureux du tarot de Marseille.

Tarologue : il s’agit d’un praticien qui étudie le tarot dans son ensemble, c’est-à-dire sous ses aspects historique, psychologique, symbolique, projectif (ou divinatoire), énergétique, spirituel et ésotérique.

Taromancien : c’est la même chose que la ou le cartomancien(ne), il s’agit de l’utilisation du tarot sous son seul aspect projectif (ou divinatoire).

A savoir que les consultants viennent, dans une très large majorité, voir le taromancien et n’ont que faire du tarologue.

Juste pour information, on trouve aussi les termes de coach intuitif, coach de vie, psycho-tarologue et d’autres encore. Il s’agit de visions différentes qui méritent un intérêt certain mais nous sortons du sujet de départ.

Autour du tarot...

Resto, balade, tarot, soleil dans les rues de Metz…

Super journée en famille samedi 15 avec Florian, Anne, Marie et Jason.

Soleil, resto sympa, balade dans le cœur historique de Metz et… récupération à la FNAC du dernier ouvrage de Florian arrivé en pré-commande.

Venir récupérer un ouvrage avec l’auteur a bien amusé l’agent de la FNAC… et nous aussi.

Autour du tarot...

Les livres à lire

Une question qui revient régulièrement lors des ateliers tarot est : « quels livres traitant du tarot méritent VRAIMENT d’être lus ? »

Je dois reconnaître que, considérant le nombre impressionnant de parutions sur le tarot de Marseille, la question est tout à fait pertinente.

Cela commence à se structurer au XVIIIe siècle avec des auteurs comme Court de Gébelin, en passant par des érudits comme Papus (« le tarot divinatoire » en 1889 ou « le tarot des bohémiens » en 1909), Éliphas Levi ou Georges Muchery (« Le tarot divinatoire, méthode complète et pratique d’astromancie ») avant d’aboutir à la diffusion de plusieurs milliers d’ouvrages sur le sujet jusqu’à… la semaine dernière.

Bien évidemment, je ne peux prétendre les avoir tous lus même si j’ai tenté d’élargir le mieux possible mes connaissances dans ce domaine en lien avec la transmission des connaissances du tarot de Marseille sous tous ses aspects.

Par conséquent, je ne citerai que les ouvrages que j’ai VRAIMENT lus (souvent plusieurs fois) et qui m’ont VRAIMENT apporté une compréhension véritable de ce merveilleux outil symbolique.

Edmond DELCAMP - Le Tarot

Edmond DELCAMP

A lire absolument pour tout ce qui touche à l’aspect symbolique comme philosophique.

Oswald WIRTH

Un incontournable qu’il serait dommage de ne pas connaître.

Un pavé pas facile à absorber (presque une épreuve pour moi) mais cela en valait la peine.

Stuart KAPLAN – Passionnant pour la partie historique.

Isabelle Nadolny – J’en ai déjà parlé mais c’est LE livre qu’il vous faut si vous voulez en savoir (beaucoup) plus sur l’histoire du tarot, de la divination, des cartes à jouer.

Passons maintenant à la partie « pratique ».

Même si c’est super d’avoir de bonnes connaissances solides comme un menhir…. encore faut-il savoir utiliser notre tarot sous un angle psychologique ou projectif (sauf si cela ne vous intéresse pas, bien évidemment : à chacun sa pratique tarologique).

Kris HADAR – Plusieurs ouvrages (tarot et numérologie à 22 nombres) qui ne peuvent rester dans l’ombre. Pour moi, il s’agit d’un tarologue « clé » de la tarosphère. J’ai énormément appris avec ses écrits.

Et pour terminer (le meilleur pour la fin), je ne peux que conseiller les ouvrages de Florian PARISSE, absolument précieux et des mines d’or pour tous les tarologues (amateurs comme professionnels).

Autour du tarot...

Histoire du tarot (LE livre…)

Voici LE livre que j’attendais depuis longtemps sur l’histoire du tarot de Marseille.

Isabelle NADOLNY a fait un travail remarquable de recherche et d’analyse.

Bien sur, cela va faire un choc pour ceux qui pensent que le tarot vient d’un lointain continent englouti ou sort de la roulotte des cartomanciennes mais, pour les amoureux d’histoire et d’authenticité, c’est une excellente nouvelle.

A savoir également qu’Isabelle organise des ateliers en lien avec l’histoire du tarot qui méritent vraiment le déplacement. 

Autour du tarot...

Un texte de Maud Kristen que je trouve vraiment bien écrit

Un texte de Maud Kristen que je trouve vraiment bien écrit…

Et si 2018 devenait la plus belle année de notre vie ?…

Au delà des voeux de minuit
Si vous voulez marcher
Jusqu’à trouver votre île

Le bon chemin ne sera jamais
Le premier
Ni le plus facile

Car Il faudra d’abord
Vaincre
Ce qui enchaîne vers le bas

Rompre les liens d’amour cannibales
Décrocher des rancunes vampires

Répudier en nous l’enfant tyran
Qui voudrait dominer le monde
Avec son sceptre de carton

Il nous faudra ensuite
Chasser de la maison
L’ expert en compromission
Qui s’est présenté comme la raison
Le jour où il a volé notre âme

Le chemin qui mène à l’île
N’attend pas que nous soyons plus grand
Mais plus juste
Ne nous veut pas plus fort
Mais plus vivant
Ne nous offre pas d’être plus aimé
Mais plus compatissant.
Il ne nous désire pas plus visible
Mais plus conscient

En communion joyeuse avec tous les règnes
En pleine empathie
Devenir le tout
Ancrés en nous-même
Scintillants comme l’ Etoile
Déployés et toujours reliés
Boucliers à l’obscurité…

Bonne année 2018.

Maud Kristen.

Autour du tarot...

Quand le tarot donne une leçon

Alors que je relisais certains de mes bouquins préférés sur le tarot de Marseille, j’ai apprécié (une fois de plus) une petite phrase de Marcel PICARD extraite de son livre “TAROTS, pratiques et interprétations” qui m’a donné envie de vous en faire profiter.

“L’Esprit du Tarot, drapé dans le grand manteau de l’ignorance, nous interroge :
Que savez-vous de moi ?
Rien est la réponse le jour de sa rencontre.
Rien est toujours la réponse après vingt ans de recherches quotidiennes.“

J’aime beaucoup ce passage qui résume bien les choses pour moi et, j’en suis sur, pour beaucoup d’autres.

Le tarot de Marseille apprend l’humilité et, dans un monde qui en manque cruellement, je trouve que c’est une bonne chose.

Autour du tarot...

Quelques notions de C.G Jung

Bien que je ne sois pas psychothérapeute, j’ai toujours été très attiré par les écrits de C.G Jung (ce qui est aussi valable pour Abraham Maslow) et, au fil des années, j’ai lu un certain nombre de ses ouvrages.

Ceci étant dit, je dois reconnaître qu’il n’est pas toujours facile de faire comprendre, avec un minimum de simplicité et de clarté, les concepts qu’il a développé dans ses recherches.

Par conséquent, voici quelques lignes rédigées par Isabelle Taubes, journaliste à « Psychologies magazine » qui me semblent pertinentes et présenter une (toute) petite partie de sa vision de manière efficace.

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Comment Jung devint Jung

En 1900, le jeune psychiatre Carl Gustav Jung (26 juillet 1875 – 6 juin 1961) entre au Bürgholzli, hôpital psychiatrique de Zurich, en Suisse. Six ans plus tard, il se passionne pour les idées de Freud, avec qui il entretiendra une correspondance comptant trois cent quatre-vingts lettres. Jung s’efforce de vérifier les intuitions théoriques du maître, en qui il voit un père – dix-neuf ans les séparent. En 1908, Freud propose de faire de Jung son héritier, son « dauphin ». L’idylle se termine en 1911, car Jung s’éloigne de son interprétation des rêves (le rêve comme réalisation d’un désir sexuel inconscient) pour se plonger dans les mythes, l’histoire des civilisations, la spiritualité.

Pour lui, la sexualité n’est pas le moteur de la vie psychique. En 1914, c’est la brouille définitive, Jung quittera la présidence de l’Association psychanalytique internationale, où Freud l’avait installé. Il deviendra l’inventeur de la « psychologie analytique ». Toutefois, la psychanalyse freudienne lui doit son principe de base : l’idée que tout psychanalyste doit en passer par une longue analyse personnelle pour pouvoir exercer.

Contrairement à Freud, Jung affirme que nous possédons deux inconscients : l’un individuel, où parlent nos névroses et conflits personnels ; et l’autre collectif, qui nous raconte une histoire universelle, peuplée de héros (Œdipe, Icare ou… la Belle au bois dormant) et de symboles communs à toute l’humanité. Dans une optique jungienne, en rêvant d’une pomme, je me retrouve aux côtés d’Adam et Ève, je revis symboliquement le mythe fondateur du paradis terrestre.

Transmis de génération en génération, réalité psychique mais aussi biologique, cellulaire, l’inconscient collectif est le dépositaire de toutes les réactions typiques de l’espèce humaine : la peur, l’intuition d’un danger, l’amour, l’angoisse de la mort. Nous sommes là dans un univers bien différent de la vie intérieure selon Freud, avec ses obsessions érotiques, scatologiques, inavouables. « Il est plus agréable et valorisant de se voir plongé dans un inconscient peuplé de divinités que dans l’univers de fantasmes sexuels jaillis du cerveau reptilien », remarque Jean-Jacques Antier, auteur d’une excellente biographie de Jung. En tout cas, en ces temps de désenchantement, cela fait du bien.

De l’ego au grand soi

Selon Jung, le but d’une vie est de passer de l’ego, notre petite personne, au grand soi grâce au « processus d’individuation ». Il s’agit d’un cheminement intérieur par lequel nous allons tenter de devenir le plus conscient possible, afin de nous « autoengendrer » en tant qu’individu particulier, homme parmi les hommes, mais unique. Une seconde naissance, en quelque sorte.

Pour Jung, l’enjeu est d’importance. Car «devenir conscient de son soi, c’est permettre à l’univers de devenir conscient de lui-même». «En général, l’individuation devient possible après la crise de la cinquantaine, dans la deuxième moitié de la vie, la première étant accaparé par l’ego suractif.» Pour y parvenir, nous devons nous confronter avec notre ombre (cette part dont nous avons honte), avec notre persona (notre image sociale), avec notre anima et notre animus. Nous devons cesser de nous mentir et de rejeter ce qui nous dérange en nous.

Nous ne réussirons jamais totalement, bien sûr, l’essentiel est d’essayer.

Plus qu’un grand ménage, c’est un effort d’intégration et d’assimilation des différents aspects de notre personnalité que nous devons entreprendre. Mais, prévient Jung, nous ne sommes pas des anges : «Une vie sous le signe de l’harmonie totale», sans aspérités, serait «très ennuyeuse et déprimante». Pire, «inhumaine».

Ce trajet initiatique peut passer par un travail sur soi, l’analyse des rêves, la méditation, la prière, la contemplation, l’écriture… Cette démarche est mystique, idéaliste, naïve même, mais la rationalité pure et dure rend-elle plus heureux ? Fournit-elle des réponses à nos questions existentielles : comment être plus heureux, surmonter la souffrance, aimer, être aimé, faire face à la maladie, le deuil, la mort ?

En 1946, à un vieil ami qui lui demandait quelle attitude adopter pour achever son existence dignement, Jung répondit : «Vivre sa vie.»

Vivre, c’est tout.

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Voilà, cet aspect de la doctrine de Jung me semble coller parfaitement au travail que doit entreprendre un tarologue souhaitant avancer sur son chemin d’évolution personnel.

Autour du tarot...